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La recherche fondamentale n’a de valeur que si elle est ancrée dans la réalité du terrain.

Nicolas Vayatis explique la nécessité d’associer la recherche académique en IA au monde de l’entreprise. Une approche pluridisciplinaire en interaction permanente avec des terrains d’application concrets pour le passage à l’échelle de la science des données et du machine learning.

Au sein de l’École Normale Supérieure Paris-Saclay, la jeune chercheuse Tina Nikoukhah débusque les photomontages que l’œil ne décèle pas. Informaticienne accomplie et citoyenne engagée, elle met la science au service de la vérité.

La Fête de la science 2022 se tient du 7 au 17 octobre. L’occasion pour Télérama de réaliser quatre portraits vidéo de chercheuses qui font la science aujourd’hui, en partenariat avec l’université Paris-Saclay.

Jérémy Anger pour sa thèse intitulée « Une exploration du défloutage d’images et vidéos : les détails qui font la différence » menée au Centre Borelli de l’université Paris-Saclay. L’objectif était de corriger le flou d’images prises par des appareils photo standards, ou depuis des satellites, afin d’augmenter leur niveau de détail. Les travaux issus de la thèse ont permis le développement d’une approche nouvelle pour la super-résolution multi-images par apprentissage auto-supervisé (sans vérité terrain).

Tina Nikoukhah est doctorante en traitement d'images du laboratoire Centre Borelli de l'ENS Paris-Saclay. Dans cette vidéo,  elle revient sur son parcours, ses projets, ses motivations et partage sa vision de la place des femmes dans les sciences, aujourd'hui et dans le futur.

Spécialiste de l'analyse et du traitement d'images, Jean-Michel Morel mathématicien, fervent théoricien, ne se doutait pas à ses débuts que ses travaux allaient changer la vie des industriels et du grand public. Depuis, ses puissants algorithmes de débruitage d'images (pour en supprimer les perturbations ou « bruit ») améliorent la miniaturisation des caméras des téléphones portables, notamment ceux conçus par la société DxO Labs. Et, en partenariat avec le Cnes, son équipe du Centre de mathématiques et de leurs applications a aidé à la conception de satellites d'observation de la Terre et à la cartographie de cette dernière, en relief à haute précision. Depuis quelques années, il a aussi enfourché un nouveau cheval de bataille : le partage et l'expérimentation en ligne des algorithmes, via le journal Ipol, ouvert aux chercheurs et aux industriels, premier outil du genre qu'il a créé sur Internet. A l'occasion de sa médaille de l'innovation 2015, décernée par le CNRS, il évoque sa recherche.